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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 17:14



POURIM

 

 La fête débute par le jeûne du 13 Adar : le Jeûne d'Esther est observé en souvenir du jeûne proclamé par la reine Esther avant d'intercéder auprès d'Assuérus en faveur de son peuple terrifié. Le jour suivant, le 14 Adar, est célébrée la fête de Pourim, instituée par Mordekhai (dit le Juif), cousin d'Esther en souvenir de la délivrance providentielle des Juifs. Le 15 Adar porte le nom de Chouchan Pourim (Pourim de Suse) en raison du combat qui opposa les Juifs et les partisants d'Haman dans la capitale perse, combat qui se poursuivit au-delà du 14, Assuérus ayant accordé sa protection aux Juifs durant un jour supplémentaire pour leur permettre de vaincre leurs ennemis. Leur délivrance ne peut donc être fêtée qu'un jour plus tard. Pour cette raison, les rabbins décrétèrent qu'à Jérusalem, ainsi que dans les autres villes fortifiées à l'époque de Josué, Pourim devait toujours être célébrée le 15 (au lieu du 14).

 

La pratique la plus importante est la lecture du rouleau d'Esther aux deux offices du soir et du matin. Dans la plupart des communautés, Pourim est marquée par une atmosphère joyeuse de carnaval : adultes et enfants assistent, déguisés, à la lecture et chaque fois que le nom d'Haman est prononcé, les fidèles frappent du pied, agitent des crécelles et organisent un joyeux chahut.

 

En raison de sa nature joyeuse, la fête de Pourim est l'occasion de festivités traditionnelles. Selon la loi rabbinique, celle-ci comprennent des échanges de nourriture, entre connaissances, voisins ou amis, dons de charité et séoudah (repas) de fête particuliers, se déroulant dans chaque maison durant l'après-midi.

 

Pourim, comme toute les fêtes, posséde ses plats traditionnels, qui comprennent des pâtisseries frites appelées "les oreilles d'Haman" (ozné Haman) et petits pains triangulaires fourrés de dattes, de pruneaux, de graines de pavot. Il est de coutume pour les parents de donner aux enfants le Pourim-Gelt (l'"argent de Pourim").

 

La fête de Pourim est considérée comme un jour de joie et comme une commémoration de l'oeuvre divine, mais de façon indirecte car le nom de Dieu n'est jamais mentionné dans le livre. Si cette fête ne véhicule aucun message éthique ou religieux clair, elle comporte néanmoins, comme celle de 'Hanoukah, une forte connotation nationale. Elle commémore la victoire des Juifs sur leurs ennemis, et la chute d'Haman, qui incarne l'archetype de l'antisémite. En la célébrant, nous renouvelons notre affirmation de notre foi en Dieu.


HORAIRES DE POURIM

Samedi 7 Mars : Shabbat Zakhor     Mi Kamoha.  Fin du Shabbat à 19 h 20

Lundi 9 Mars

Jeûne d'Esther. Début à 5h41

Chaarith à 7 heures

Minha à 18 heures 30 suivi de Arbith

Fin du Jeûne à 19h09 Lecture de la Meguila

Mardi 10 Mars

 Chaarith à 7 heures. Lecture de la Meguila : 8h,

Une autre lecture vous est proposée à 12h. à  17h30 dernière lecture suivie de Minha

Mercredi 11 Mars CHOUCHANE POURIM

Samedi 14Mars – Chabbat PARA

Chaarith à 8 heures 30

Minha à 18 heures suivi de Arvith  Fin du Shabbat à 19h29

 

 

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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 15:19
Pourim arrive !!!
et avec lui les joies et les chants. Les patisseries ausi. alors, après les trois recettes de la semaine dernière, voilà, pour compléter le plat de gateaux que vous allez envoyer à vos amis, 2 nouvelles recettes.

Donnez-nous le résultat de vos traveaux. Votre réussite nous fera plaisir.
Joyeyx pourim.

"Oreilles d’Haman"

 

   








Ingrédients

Pour : 10 Personnes
Préparation : 25 minutes
Cuisson : 30 minutes

Ingrédients :

Pour la pâte
500 g de farine
2 oeufs entiers + 1 jaune
2 cuillères à café de levure chimique
125 grammes de sucre
Sucre vanillé
1 cuillère à soupe d’huile
1 pincée de sel
250 grammes de margarine

Pour la farce :
200 grammes de confiture
100 grammes de raisins secs
100 grammes de noisettes ou d’amandes moulues

Préparation :

Faire une fontaine avec la farine. Y mettre les œufs entiers et le jaune, la levure, le sel, les sucres, l’huile, la margarine et un fond de verre d’eau. Pétrir.

Préparer la farce : mélanger la farce. Etaler la pâte au rouleau, comme pour une tarte. Découper des ronds à l’emporte-pièce, avec un moule ou un verre. Y mettre un peu de farce puis souder les bouts en triangle. Mettre sur une tôle et cuire à four moyen, à 200 ° (thermostat 6-7) pendant 10 à 15 minutes

 

  

Les croquants aux amandes







Ingrédients :

- 500 g de farine tamisée
- 150 g de sucre
- 3 oeufs + 1 blanc d'oeuf
- ½ verre d'huile
- 1 sachet de sucre vanillé
- 1 sachet de levure chimique
- 1 jaune d'oeuf+une goutte de vinaigre blanc
- 100 g d'amandes concassées et/ou des morceaux d'écorces d'oranges confite

Mélanger les oeufs, le sucre, le sucre vanillé, l'huile et les amandes. Mettre la farine et la levure. Huiler vos mains et faire 3 pains que vous posez sur du papier sulfurisé.

Dorer au jaune d'oeuf (avec une goutte de vinaigre blanc dans le jaune) mettre un peu de sucre cristallisé sur les pains. FOUR CHAUD 180° 15 MINUTES.

Retirer et couper des longuets et remettre au four pour dorer de chaque côté. Vous pouvez mettre également des raisins sec c'est suivant le goût.

 

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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 21:36

RAPPEL IMPORTANT

RAPPEL IMPORTANT

Informer autrement pour renforcer l’amitié

FRANCE – ISRAEL

La voix de la différence pour sortir de l’indifférence

"Le conflit israélo-palestinien est-il territorial ou idéologique?"

MERCREDI 4 MARS 2009

à 19H00 à la Maison Diocésaine Rue Salomon Reinach à Nîmes

CONFÉRENCE donnée par Maître Charles MEYER

Vice-Président Exécutif de France-Israël

P.A.F.: membres 8€, adultes 10€, couples 15€, gratuit : étudiants et – de 18 ans

A l'issue de la conférence, nous partagerons le verre de l'amitié



Retenez bien cette date. Une conférence à ne pas manquer.
Un éclairage indispensable sur le conflit.

  NOUS COMPTONS SUR VOUS CAR VOUS ETES NOTRE FORCE

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 14:49

UNE VIDEO ANTISEMITE VISIBLE SUR YOUTUBE N’EST PLUS ACCESSIBLE EN FRANCE GRACE A L’ACTION DU CONSISTOIRE CENTRAL

 

Après avoir pris connaissance de la diffusion d’une vidéo antisémite, rappelant les pires heures du nazisme, s’inspirant directement des "Protocoles des sages de Sion », et selon laquelle les Juifs étaient partout en France et y détenaient tous les pouvoirs, le Consistoire central de France a remis le dossier auprès de son avocat, Me Alain Jacubowicz.

Suite à son intervention auprès des personnes compétentes, nous avons le plaisir de vous annoncer que le message désormais accessible sur le lien internet est le suivant : "Cette vidéo n'est pas disponible dans votre pays".

(http://www.youtube.com/watch?v=a32eQVTENVk)

Il est regrettable et inadmissible, soixante ans après la Shoah, que de tels poncifs de haine puissent encore exister et être véhiculés dans certains médias. Notre rôle est donc de rester vigilants et de continuer à lutter sans relâche non seulement pour l'honneur et la dignité du judaïsme, mais également pour défendre les valeurs de la République française.

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 09:53

Nous apprenons avec joie, la naissance d'une petite fille chez Monsieur et Madame Levy BITTON, Rabbin de la Communauté de NÎmes.

Au nom du Conseil d'Administration de l'ACING, nous leur disons un grand Mazel Tov.

Nous souhaitons un rapide rétablissement à Madame Dvorah BITTON et une longue et heureuse vie à leur fille.



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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 17:30

Découvrez Carol Boyd Leon!
 
A propos de l'engagement communautaire
Notre paracha traite de la construction du temple portatif du désert, le mishkan, construit grâce aux dons des enfants d'Israël : or, argent, cuivre, tentures, bois, etc. Ce temple allait devenir le lieu par excellence de la ferveur religieuse qui allait s'exprimer par le korban, "sacrifice". Pourtant ce temple ne durera pas, ni le premier temple, ni le second. Après la destruction des temples, les rabbins ont sauvé le judaïsme en créant le beth haknésseth, la synagogue, et en remplaçant le sacrifice par la prière.
Ci-dessous un texte de la Mishna (traité Bérakhoth) qui nous allons actualiser :
"Rabban Gamliel enseigne l'homme est tenu de prier le shmoné essré tous les jours. Rabbi Yéoshoua enseigne : un résumé du shmoné essré (suffit). Rabbi Aquiba enseigne : si la prière est habituelle dans sa bouche, il récitera le shmoné essré, si la prière n'est pas habituelle dans sa bouche, il récitera un résumé."
Texte halakhique, technique pour spécialiste de la prière, pour croyant engagé dans l'expérience religieuse. Mais un texte du Talmudique en dit plus que ce qu'il dit, on peut en tout cas le faire déborder de son cadre normatif.
Ici trois grands maîtres de l'époque de la Mishna. Trois opinions (c'est bien connu, dans le judaïsme il existe autant d'avis que de rabbins). Le point de débat : la shmoné essré (la âmida) cette prière récitée debout à voix basse et qui remplace le sacrifice obligatoire. L'être juif ne se contente de revendiquer son identité, elle s'affirme à l'aune d'un engagement. Prier, assumer un face-à-face avec Dieu, à la synagogue, dans son foyer.
Pour Rabban Gamliel, le président du tribunal rabbinique, l'exigence est totale, il faut assumer la prière instituée par Ezra, au retour de l'exil de Babylone. La totalité de l'être juif se conjugue ici avec la totalité de la prière. 
Rabbi Yéoshoua est souvent en opposition avec Rabban Gamliel. Pour le deuxième maître, l'exigence n'est pas dans la totalité de la prière ; même un résumé, un concentré de prière, un reader digest est suffisant. Si je ne viens pas à la synagogue à l'ouverture, même si je pars avant la fin, j'ai affirmé ma présence, ma solidarité avec les juifs d'aujourd'hui, et ceux d'hier. On n'est pas moins juif si on en fait moins, l'important c'est de faire, c'est d'affirmer un engagement.
Rabbi Aquiba, le grand Aquiba, reconnu de son vivant comme le plus grand de sa génération, Rabbi Aquiba comparé à un nouveau Moïse va trancher par "ça dépend". Pas une réponse à la Normande, mais une réponse à la mesure de chacun. Il y a celui qui prie tous les jours, qui ressemble à Obélix, qui est tombé dans le judaïsme quand il était tout petit. Pour lui, bien sûr, l'exigence est totale, mais celui qui bégaye, qui bafouille son judaïsme, le "simple" du soir de Pessah, voire "celui qui ne sait pas poser de question", pour lui il faut une autre modalité normative : un résumé de prière, un judaïsme de base, un judaïsme en 10 leçons.
La halakha (la conclusion rituelle) est comme Rabbi Aquiba. Car la communauté c'est cela : un ensemble de juifs à différents niveaux d'engagement, à différents niveaux de savoir. L'important est de sentir qu'il s'agit bien de sa famille.



                                                                                             Ph. Haddad


      csicsic@aol.com
                                      Ce Shabbat est dédié à la mémoire de
              Notre regretté       Aaron,   Aaroni BENSOUSSAN   אהרן

        Que son âme veille sur toute la famille
 et sur toute la communauté
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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 15:06
Il y a trois ans, jour pour jour, nous fêtions à la Synagogue de Nîmes, l'intronisation du Sepher Torah offert par les familles Simon et Weill à la mémoire du Docteur Lucien Simon.

Aujourd'hui, 2 Adar 5769, 26 février 2009, lors de l'office de Chaarith nous avons lu dans ce Sepher torah à sa mémoire

Je tenais à  rappeler son souvenir car la vie de Mr Simon a été pour nous tous un exemple d'abnégation, de discrétion et de dévouement au service de la communauté.

Nous prions pour que son âme repose en paix.


csicsic@aol.com
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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 17:38


Chers Amis,

Nous vous adressons ci-dessous toutes les informations concernant les prochaines fêtes de Pourim. ne manquez pas de vous y reporter régulièrement. 

HORAIRES DE POURIM

Samedi 7 Mars : Shabbat Zakhor     Mi Kamoha.  Fin du Shabbat à 19 h 20

Lundi 9 Mars

Jeûne d'Esther. Début à 5h41

Chaarith à 7 heures

Minha à 18 heures 30 suivi de Arbith

Fin du Jeûne à 19h09 Lecture de la Meguila

Mardi 10 Mars

 Chaarith à 7 heures. lecture de la Meguila : 8h,

Une autre lecture vous est proposée à 12h. à  17h30 dernière lecture suivie de Minha

Mercredi 11 Mars CHOUCHANE POURIM

Samedi 14Mars – Chabbat PARA

Chaarith à 8 heures 30

Minha à 18 heures suivi de Arvith  Fin du Shabbat à 19h29


csicsic@aol.com 

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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 17:28

Nous sommes depuis ce matin dans le mois de Adar. Encore une semaine et fêterons Pourim, la fête fête de la joie par excellence. Il nous a paru interessant de rappeler l’essentiel de cette journée

 

LES 4 MITSVOT DE POURIM

OU LES 4 « מ » :

 

Ces 4 mitsvot furent adoptées par le Sanhédrin de l’époque.

Elles sont mentionnées dans la méguila. Il s’agit de :

 

- La lecture de la méguila : מקרא מגילה

Il nous incombe d’écouter la lecture de la méguila, la veille au

soir ainsi que le matin de Pourim. Cette dernière sera lue avec

beaucoup de joie (joie ne signifiant pas légèreté).

Les femmes sont également obligées d’entendre la méguila.

Toute mitsva de la Tora doit céder le pas à cette lecture.

Afin de donner à la célébration de Pourim la plus grande

publicité possible, on se réunit, hommes, femmes et enfants à la

shull pour écouter la lecture de la méguila.

On a le devoir d’entendre chaque mot de cette lecture.

Deux bérakhot (trois le soir) précéderont la lecture de la

méguila et une seule la clôturera.

 

-  מתנות לאביוני ou dons aux pauvres :

On enverra des dons au moins à deux personnes

nécessiteuses. Même celui qui est dans le besoin donnera aux gens

plus pauvres que lui. On accomplira cette mitsva le jour, après la

lecture de la méguila de préférence. Le don peut être fait en nature

(nourriture, vêtements) ou en espèces.

Les femmes sont également astreintes à l’accomplissement

de cette mitsva.

L’habitude à Pourim est de donner à tout celui qui tend la

main, même si on ignore son identité et son besoin. De la même

façon, Hachem aussi exaucera nos demandes, sans examiner nos

mérites.

Mordékhaï instaura cette mitsva pour l’âme de Moché

rabbénou qui s’associa à ses prières pour sauver le peuple juif.

 

משלוח מנות- , ou envoi de cadeaux :

On enverra deux « cadeaux » à un de ses amis au minimum.

Ces cadeaux seront de nature comestible, et pourront être

consommés immédiatement. Cette mitsva incombe aux hommes

comme aux femmes. Même un pauvre devra accomplir cette mitsva.

Comme tous les cadeaux, ces cadeaux devront être envoyés

de manière à faire plaisir.

On accomplira cette mitsva, le jour.

Ces mitsvot ont pour but de rétablir l’unité et l’harmonie entre

les différentes couches de la population juive. Ainsi, l’ennemi

n’aura plus d’emprise sur tout le peuple juif.

 

משתה- , le festin :

Ce festin fait partie des Mitsvot de Pourim. Véritable

repas de fête, il doit comporter des mets variés et succulents,

agrémentés par de bons vins.

Il aura lieu le jour et se prolongera jusqu’à la nuit.

Le vin a joué un rôle essentiel dans l’histoire de Pourim (le

festin de Ahachvéroch, premier fait de la méguila, était plein de

vin !) En raison de cela, nos sages dirent qu’à Pourim, on est tenu

d’abuser du vin.

Certains mangent des légumineuses à ce repas, en souvenir

de l’alimentation de Esther au palais royal.

Ce repas se passera dans la joie, entouré de nos amis.

Bien que ce festin soit une mitsva, il est préférable de

privilégier les dons aux pauvres auxquels on donnera largement. Il

n’y a pas de plus grande joie que de procurer un peu de bien-être

aux déshérités.

Ce festin est célébré en souvenir du festin qu’Esther avait

préparé à l’intention du roi et d’Aman. C’est pour cette raison qu’il a

lieu le jour, et pas la nuit.

Ce festin a une valeur inestimable :

Bien qu’il s’agisse d’une jouissance purement physique, il peut

avoir le même pouvoir que la mortification du jour de Kippour !

(D’où l’analogie des termes Kippourim et Pourim).

En fait, l’idéal de la Tora est d’introduire la sainteté dans les

actes les plus courants de la vie, d’où cette mitsva du michté.

Il est recommandé de faire une courte étude de la Tora avant

le repas, afin que l’éclat de la Tora ne fasse pas défaut dans notre

joie. Certains étudient à ce moment les lois concernant Pessah

(ayant lieu dans 30 jours).

 

QUELQUES CONSEILS :

 

- N’oubliez pas de vous réjouir, Pourim étant la fête la plus

gaie de notre calendrier. Les mitsvot accomplies avec joie ont

tellement plus d’impact !

- Déguisez-vous !

- Pourim est un moment propice à la prière. La prière est exaucée

ce jour-là. Levez vous tôt et priez !

- Profitez de cette atmosphère de joie !

Rassurez-vous : au temps messianique, seule la fête de Pourim

sera maintenue !

 

 

La fête ne peux exclure d’avoir une pensée pour notre frère, notre enfant aux mains de barbares depuis tellement longtemps.

Nous pensons à toi, Guilad Shalit, nous sommes avec toi.

 

 

 

csicsic@aol.com

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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 14:42

  

…”Je crois au réveil (quelque peu tardif…) du peuple juif en Israël. S’il avait entendu la sonnerie plus tôt, il n’y aurait peut-être pas eu de shoah. Mon grand-père (dont je porte le nom) aurait eu le temps de danser une dernière valse avec ma grand-mère sur les rives du fleuve Hayarkon…Je suis sioniste.

 

 

L’hébreu est ma langue naturelle, celle dans laquelle je prie D., celle aussi dans laquelle j’insulte ce chauffard imprudent au feu rouge. Le légumier, ou encore l’automobiliste cherchant son chemin m’interpellent “mon frère…”. C’est vrai, je suis leur frère. La Bible, ce n’est pas seulement mon histoire, c’est aussi ma géographie: Le roi Saul a cherché les ânesses de son père sur la départementale 443. Jonas, le prophète, a pris la fuite par le port de Jaffa a quelque pas du restaurant de Margareth Tayar. C’est sur l’une des terrasses de Jerusalem (qui appartient à un oligarque russe) que le roi David espionnait Bat Sheva. Je suis sioniste.

 

La première fois que j’ai vu mon fils en uniforme de Tsahal, j’ai explosé en sanglots. Depuis au moins 20 ans, je ne rate plus les célébrations de l’Indépendance. Et si mon plasma est coréen, il a appris à vibrer pour la « nivheret » (la sélection israélienne de football). Je suis sioniste.

 

Je crois en nos droits sur cette terre. Ces gens pourchassés, opprimés ont le droit a leur nation, avec un F16 en prime. Je condamne avec fermeté l’antisémitisme de Londres à Bombay. Et pourtant, mes frères juifs, vivant en Diaspora, n’ont pas compris une chose élémentaire sur ce monde, Israel ne s’est pas construite dans le but de faire disparaitre l’antisémitisme, mais pour ne plus avoir à rendre compte à quiconque. Je suis sioniste.

 

En 1982, on m’a tire dessus au Liban. Une roquette m’a rate de quelques mètres à Kyriat Shmone. Des Scuds sont tombés à coté de chez moi pendant la guerre du Golfe. J’étais à Sderot lorsque la sirène “Tseva Adom” a retenti. Des terroristes kamikazes ont explosés non loin de la maison de mes parents. Mes enfants ont connus l’abri avant meme qu’ils ne puissent prononcer leur nom, blottis dans les bras de leur grand-mère venue de Pologne pour échapper à la mort. Et malgré tout, j’éprouve un profond sentiment de chance de vivre ici, je ne me sens vraiment bien dans aucun autre endroit. Je suis sioniste.

 

Je crois au principe que tout citoyen vivant en Israël doit servir son pays, payer ses impôts, voter et connaitre au moins une chanson de Shalom Hanor…

 

Je pense que l’Etat d’Israel n’est pas seulement un pays mais une idée, un concept. J’ai foi en trois nouveaux commandements gravés sur le mur du musée du mémorial de l’Holocauste à Washington: « …tu ne pacteras pas avec le mal, tu ne te défileras pas, tu ne te porteras plus en victime…”. Je suis sioniste.

 

J’ai contemplé la chapelle Sixtine au Vatican, j’ai même acheté des souvenirs devant Notre-Dame à Paris. J’ai contemplé en extase Bouddha au palais du roi à Bangkok. Mais Tel Aviv reste la ville la plus amusante, la Mer Rouge plus bleue, les tunnels derrière le Kotel plus émouvants. C’est vrai, je ne suis pas objectif. Mais je ne suis pas non plus objectif vis-à-vis de ma femme et mes enfants. Je suis sioniste.

 

Je suis un homme moderne qui vit pleinement son passé. Je fais partie d’un peuple qui compte: Moise, Jésus, Maimonide, Freud, Marx, Einstein, Woody Allen, Bobby Fisher, Bob Dylan, Franz Kafka, Herzl et Ben Gurion. Je fais partie d’une toute petite minorité oppressée depuis la nuit des temps et qui a pourtant influencé l’humanité plus que n’importe quel autre peuple au monde. Pendant que les autres ont investis toute leur énergie dans le feu et le sang, nous avons eu l’intelligence d’investir dans l’intelligence. Je suis sioniste.

 

Je regarde autour de moi et je suis fier. Je vis mieux qu’1 milliard d’indous, 1.3 milliard de chinois, que toute l’Afrique réunie, 250 millions d’indonésiens, que les thaïlandais, les philippins, les russes, que les ukrainiens, et que tout le monde musulman (sauf peut-être le Sultan de Brunei). Je vis dans un pays ou les frontières sont quasiment fermées, sans aucune ressource énergétique. Et pourtant, les feux aux intersections fonctionnent sans arrêt, les ordinateurs sont connectés à Internet à haut débit, et si je t’oublie, O Jérusalem, que ma main droite se dessèche… Je suis sioniste.

 

Le sionisme m’est naturel comme il m’est naturel d’être fils, papa ou mari. Certains se disent représentants du vrai sionisme, ils me font bien rire. Le sionisme ne se mesure pas à la taille de ta kippa, du quartier dans lequel tu vis ou encore pour quel parti tu votes. Mon sionisme, il est né bien avant moi, quelque part au cœur des rues enneigées de Budapest. Il a pris racine la ou mon père était occupé à comprendre pourquoi le monde lui en voulait tellement. Je suis sioniste.

 

Je compatis a la mort de chaque victime innocente car moi aussi je fus jadis une victime innocente. Je n’ai aucune envie ou volonté d’adopter les principes moraux de mes ennemis. Je ne veux pas leur ressembler. Je ne pointe jamais mon glaive, je le tiens tout simplement près de moi au cas où…. Je suis sioniste.

 

Je ne porte pas simplement l’héritage de mes pères, je suis responsable du devenir de mes enfants. Nos pères ont créés ce pays dans des circonstances quasi impossibles pourtant ils ne se sont pas contentés de survivre. Ils ont fondés un pays basé sur des valeurs humaines et morales. Ils étaient prêts à mourir pour elles. Moi, je m’efforce de vivre pour celles-ci.”

 

 

Yair LAPID

Journaliste Israelien,

Présentateur à la télévision Israëlienne

 

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