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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 09:23

Jewish-Attributes

 

Un bienfait n’est jamais perdu

 « Parle aux Israélites; tu leur diras que dans toutes leurs générations ils se fassent une frange (tsitsith) aux pans de leurs vêtements, et qu'ils mettent un fil bleu ciel à cette frange sur le pan de leurs vêtements. Ce sera votre frange ; vous la regarderez et vous vous souviendrez de tous les commandements de l’Eternel pour les mettre en pratique; vous ne vous prostituerez pas après les désirs de votre cœur et de vos yeux. Vous vous souviendrez ainsi de tous Mes commandements et vous les mettrez en pratique : vous serez saints pour votre Dieu. »

Les mérites des pères :

C’est par ce paragraphe, troisième paragraphe du Shéma, que s’achève notre paracha. Les versets mentionnent trois fois le tsitsith à mettre aux quatre coins des vêtements rectangulaires. Ainsi le vêtement n’est pas seulement un cache nudité, un cache-honte[1], ni un révélateur d’une fonction ou d’un rang social. L’habit porte ici le signe de Dieu afin de se rappeler les mitsvoth.

Deux enseignements de la tradition rabbinique nous donnent l’origine du talith et du tsitsith.

1.      Lorsque Sem recouvrit la nudité de Noé qui s’était saoulé (Gn IX), Rachi enseigne : « Par ce recouvrement, les descendants de Sem (Israël) ont mérité la mitsva du talith ».

2.      Plus tard, lorsque Abraham revint victorieux de son combat contre les quatre rois, il refusa la moindre récompense « depuis un fil jusqu’à la lanière de cuir » (Gn XV). Le Midrash commente : « de là Israël mérita le tsitsith et la lanière des téfilines ».

Ces deux commentaires nous montrent qu’aux yeux de Dieu le bien n’est jamais perdu.

 Philippe Haddad

 

 

Intronisation d'un Nouveau Sepher Torah à Nîmes

 

En cliquant sur le lien ci dessous, vous avez la possibilité de voir quelques photos de cette magnifique et très émouvante journée que nous avons vécue.

Je suis persuadé que les absents vont avoir des regrets...

 

  

https://picasaweb.google.com/108367741439113447361/NominationSepherTorahANimes?authkey=Gv1sRgCLbb8tuv58LFiAE&feat=directlink



 

 csicsic@aol.com

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 10:44

Beaalotekha

Un des sujets que traite cette Sidra est la question de la Prophétie. Quatre points essentiels retiennent notre attention :

1-       L’essence même de la prophétie.

2-       Ses moyens d’expression : vision et rêve.

3-       L’inspiration de Moïse et celle des autres prophètes.

4-       L’attitude de Moïse envers Eldad  et Médad.

Pour atteindre la connaissance de D. il faut que l’être humain ouvre son intelligence aux phénomènes naturels, aux événements historiques, et que la réaction de sa conscience se fasse très rapidement. L’énergie et la sincérité doivent aller de pair avec la réceptivité des sens. Si ces conditions sont remplies, l’homme pour  bénéficier de l’inspiration doit encore s’isoler du monde physique et de consacrer totalement au monde spirituel.

 

« L’Eternel descendit dans une nuée et lui parla ( à Moïse )et, détournant une partie de l’esprit qui l’animait, la reporta sur ses soixante-dix  personnages, sur les anciens. Et aussitôt que l’esprit se fut posé sur eux, ils prophétisèrent . . .  »(Nb. XI, 25)

 

Moïse ici fait fonction d’un formateur. Il enseigne aux soixante-dix anciens  comment arriver à la  concentration  capable de leur permettre d’atteindre la connaissance la plus profonde de l’Eternel. Sa formation est fondée sur la stimulation, et  la discipline. L’inspiration ne doit pas rester une affaire privée, elle doit permettre à celui qui en est sujet de rayonner sur ceux qui l’entourent et désirent en recevoir l’investigation. Cependant, cette manière de procéder, ne permet qu’une révélation du second  degré. Ils apprennent la vérité divine sous forme de vision ou de rêve.

 

Quelle différence existe-t-il entre un rêve normal, ordinaire et un rêve prophétique ? C’est un problème difficile  car à priori on ne peut pas distinguer un rêve ordinaire d’un rêve prophétique. Selon Abrabanel  la différence consisterait dans l’intensité de la sensation et dans la clarté des images. Seul Moïse avait atteint le plus haut degré d’inspiration. En effet la Torah dit : «  Moïse est mon serviteur. De toute ma maison c’est le seul dévoué. Je lui parle face à face, dans une claire apparition et sans énigmes ; C’est l’image de D. même, qu’il contemple. » 

 

L’avantage qu’avait Moïse sur les autres prophètes venait du fait qu’il ne poursuivait aucune ambition personnelle. Il ne désirait pas être au-dessus du peuple. Il appelait de ses vœux l’inspiration prophétique sur tout le peuple sans restriction.

 

C’est la raison pour laquelle il ne partage pas du tout le point de vue de Josué, en ce qui concerne Eldad et Médad. Qui se sont dissociés des anciens et se sont mis à prophétiser en dehors de la Tente d’assignation. Nos Sages voient, au contraire, dans l’attitude de ces deux anciens un signe de modestie : «  Ils se considéraient indignes de la grâce divine et n’ont pas osé prendre un rang élevé. Leur humilité fut largement récompensée » ( Sanhédrin 17 a )

 

Quand Josué est venu exprimer sa colère contre ces deux anciens qui se sont permis de prophétiser, Moïse s’exclama : « Plût au Ciel que tout le peuple de D. se composât de prophètes, que l’Eternel fit reposer son esprit sur eux »(XI, 29 )

 

La leçon de cette Sidra, en ce qui concentre ce sujet de la prophétie, est  l’espoir  de voir tout Juif  capable d’avoir l’inspiration divine. Chaque Juif doit faire en sorte d’être le prophète de la Torah. Ce n’est que lorsque tous les Juifs seraient dignes de recevoir cette inspiration que les temps messianiques  commenceront. Un temps où la terre entière sera remplie de la connaissance de D. «  Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair, si bien que vos fils et vos filles prophétiseront, que vos vieillards songeront des songes et que vos jeunes gens verront des visions » (Joel III, 1 ) 

 

Rabbin Haim HARBOUN    

 

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 18:36

Cohen

A la synagogue, la concentration et le recueillement sont nécessaires pour mieux suivre le déroulement de l’office et faire en sorte que la prière individuelle de chacun s’élève harmonieusement au diapason de la prière collective, dans une ambiance de paix et de sérénité .

Malheureusement, beaucoup ne savent pas déchiffrer les textes hébraïques et même s’ils lisent correctement, peu comprennent la signification des prières. Certains se contentent de répéter machinalement des psaumes , semblables à des automates ou à des perroquets .Faute de pouvoir suivre et comprendre ce qu’ils lisent, ils perdent souvent pied et se mettent à bavarder avec leurs voisins.

C’est avec une grande impatience que quasi tous attendent l’intervention du rabbin qui va enfin leur délivrer un message dans la langue commune à tous .Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim a l’habitude de souligner que « la grandeur d’une religion se mesure à sa capacité à donner du sens » et c’est précisément ce que les fidèles sont en droit d’attendre ,à savoir un éclairage juif sur la façon de se comporter dans la vie.

Dans le monde d’aujourd’hui, où tant de valeurs fondamentales sont remises en cause et où le pluralisme religieux amène certains à se poser de légitimes questions, la crise identitaire en guette plus d’un et le niveau d’exigence est de plus en plus élevé .

Les prescriptions d’autrefois sont – elles toujours valables ? Le judaïsme répond –t –il convenablement aux problèmes actuels de société ? Le judaïsme peut-il se suffire des pratiques ancestrales ?

Le défi majeur lancé au judaïsme, comme aux autres religions d’ailleurs, sera demain celui de l’indifférence et de la perte d’intérêt pour les choses qui portent en elles un sens profond .Si nous ne voulons pas assister à une désertification de nos synagogues, un revirement essentiel doit être accompli pour que les explications du message de la Torah soient compréhensibles et à la portée de tous .Il faut donc redonner confiance à la simple raison humaine et en sa capacité à atteindre la vérité d’un message qui doit être clair, limpide, lisible. Le rôle des guides spirituels, qui n’ont pas le droit de laisser certaines ouailles sur le bord de la route, s’en trouvera enrichi et fécond, et leurs fidèles adhéreront d’autant plus aux commandements de la Torah qu’ils en auront compris leur portée éternelle.

Moise COHEN

Président d’Honneur du Consistoire de Paris

 

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 17:43

sefchav

 

Bonnes Fêtes de Chavouôt à toutes et à tous et merci pour vos visites régulières sur le blog macommunauté.

La fréquentation ne fait qu'augmenter et j'en suis autant ravi qu'étonné. Merci et à bientôt

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 10:21

shavuot-

Le don de la thora

 

Lorsque Moché vint recevoir la thora dans le ciel, les anges demandèrent à D. (Traité chabbat (86b) : « Que fait un être humain parmi nous ? ». Il est venu recevoir la thora répondit l'Eternel. Les anges déclarèrent alors : c'est à nous que Tu devrais la donner, au lieu de la livrer aux êtres humains. D. demanda à Moché de leur répondre. C'est ce qu'il fit. Il leur demanda: la thora affirme que D. nous a fait sortir d'Egypte. Etiez-vous esclaves dans ce pays pour en avoir été libéré, et mériter de recevoir la thora ? Faites-vous du commerce pour devoir respecter les lois inscrites dans la thora, avez-vous des parents pour les honorer ? » Les anges s'inclinèrent devant sa démonstration, et concédèrent que la thora revenait aux enfants d'Israël.

Pour autant, quelle était la vraie question des anges ? Ne savaient-ils pas qu'ils ne font pas de commerce, n'ont pas de mauvais penchant. ? Quelle fut la réponse de Moché à leur demande implicite ?

Les anges reconnaissaient qu'ils n'étaient pas confrontés aux problèmes de ce monde. Le commerce, l'argent, la nécessité de croire en D. sont des difficultés qui leur échappent. Leurs exigences se fondaient sur une autre idée. La thora est dans le ciel. Nous résidons dans les cieux. Or dans le cas où un propriétaire vend un terrain, la thora reconnaît le droit au voisin d'acquérir en priorité ce bien.

En vertu de cette loi, c'est à nous que la thora doit être donnée, et non aux enfants d'Israël qui vivent sur terre argumentèrent-ils. Moché leur répondit : à supposer que deux acquéreurs potentiels se présentent pour acheter le terrain mis en vente par son propriétaire, le premier a pour projet d'y faire pousser des légumes. le second d'y construire une maison. La loi juive établit que la vente devra être faite avec le second, lui qui se propose de multiplier les habitations en Israël.

Nous les enfants d'Israël qui vivons sur terre, avons la possibilité de faire de cette planète une demeure pour D., affirma Moché. En y pratiquant la thora et les mitsvots, nous y révélons l'essence de D.. Cette possibilité ne vous est pas offerte à vous, qui vivez dans les cieux. C'est pourquoi la thora nous revient.

C'est cette idée que Moché souligna à travers les mots : « faites-vous du commerce, avez-vous un mauvais penchant ? », Une somme d'exemples qui soulignent précisément l'aptitude du peuple juif à révéler D. sur terre, en y chassant le mal. Car c'est en contournant les pièges qui nous sont tendus par le mauvais penchant que nous révélons l'essence de D. ici-bas.

Les anges s'inclinèrent devant le raisonnement de Moché. La thora nous fut alors donné le 6 sivan (Cette année le Mercredi 8 Juin 2011) sur le mont Sinaï

Ph.Haddad

 

 

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 14:02

G1RELIGION

Comment devons-nous appréhender la diversité culturelle dans laquelle nous vivons ? Se fondre dans le moule et l’uniformité, quitte à perdre notre propre identité ? Ou alors faut-il assumer notre singularité positivement avec le risque d’être accusé (à tort, bien souvent) de vivre en marge de la société ?

Il est vrai qu’aucune de ces deux alternatives ne donne entière satisfaction, car abandonner sa culture est aussi traumatique que de vivre comme des exclus. Il nous faut donc imaginer une troisième voie.

Il y a une troisième voie :

 Elle nous est fournie par la Torah qui raconte la façon dont le peuple juif a séjourné dans le désert et comment il y a organisé ses campements.

Le contexte historique est intéressant : le peuple juif a été libéré du joug égyptien depuis un an, il se forge déjà un destin et un avenir communautaires. A ce moment-là, il semble donc souhaitable que les enfants d’Israël décident de la façon dont ils veulent s’organiser en terme d’urbanisme et qu’ils favorisent le métissage entre les douze tribus. Ce mélange entre les intellectuels, les scientifiques, les commerçants, les techniciens, les artistes etc. est à priori nécessaire pour lier le peuple. Le multiculturalisme n’est-il pas source d’enrichissement pour la société ?

Or, à notre plus grande surprise, la Thora demande de faire camper chaque tribu de façon distincte avec un drapeau pour la discerner. Je me permets de mentionner que ce fut d’ailleurs l ‘apparition des premiers drapeaux dans l’histoire de l’humanité, qui ne manquèrent pas d’inspirer toutes les civilisations par la suite. Ces drapeaux étendus à l’entrée du campement symbolisaient la particularité de la tribu, ils différenciaient les uns des autres, somme toute comme une forme de communautarisme… Un écueil à éviter pensez-vous ?

La réponse tient au fait que si chaque camp était séparé et identifiable, néanmoins tous étaient tournés vers le centre où se trouvait le Tabernacle, lieu de recueillement commun. Ainsi, chacun pouvait expérimenter et vivre sa diversité dans la plénitude tout en partageant des valeurs collectives au cœur d’une certaine moralité et spiritualité.

Ainsi, il nous est possible de revendiquer une identité différente avec fierté et dignité, de lever notre étendard au-dessus de nos maisons, à la condition d’être tournés dans la même direction et de nous réunir, de défendre les valeurs communes qui nous sont chères. Ces valeurs qui soudent les hommes autour d’un projet de société garantissent la dignité à chacun et le respect de ses convictions.

N’est-ce pas cela le sens de l’adage - aussi fameux que difficile à mettre en pratique - d’Antoine de Saint-Exupéry : « Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction »

 

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 17:07

laparachaNasso

téchouva : Parole de retour

Une idée originale :

Le principe religieux de la  téchouva constitue une idée forte du judaïsme. De la racine chouv, la téchouva signifie « retour » et d’abord « retour vers Dieu ». Les hassidim décomposent TECHOUVA en « TACHOUV – H » = Retourne (vers) Dieu ; Dieu étant symbolisé par la lettre H.

La téchouva signifie que rien n’est jamais définitif, que l’homme n’est pas prisonnier d’un destin, mais qu’il peut toujours construire sa destinée.

Au plan philosophique ce concept n’est pas évident, car il remet en  cause la notion d’irréversibilité du temps. Ce qui est fait est fait, et ne peut être défait. Sous l’angle de la physique ou de la biologie ne retrouvons cette idée, à savoir que la matière ou le corps vivant garde mémoire de tout le passé. Comme disait Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » Celui qui saurait déchiffrer l’univers pourrait y lire son origine.

La psychanalyse parle de la névrose comme une « faute originelle » qui condamne le névrosé à revivre indéfiniment ses mêmes manques, ses mêmes erreurs, ses mêmes fantasmes.

La téchouva, en cela l’idée est-elle intéressante, implique que l’on peut effacer un certain passé, celui de la faute. Bien entendu nous parlons de la faute en tant que transgression religieuse, c’est-à-dire par rapport à une législation révélée : la Torah. La faute aurait ici un caractère contingent et non définitif. La faute traduit un raté de l’existence. Tel est le sens du mot heth = faute, littéralement « rater la cible ».

La faute n’est pas un péché :

De ce fait, l’idée du péché n’existe pas dans le judaïsme. Le péché induit un état permanent de la faute. Le pécheur est souillé ad vitam æternam. Le péché s’inscrirait dans une fatalité. Au fond, toute conception du péché originel découle d’une vision tragique, grecque, de l’Histoire. Il existerait une désespérance ontologique. L’homme ne peut rien contre ce factum. Iphigénie doit mourir !

Nous sommes aux antipodes du judaïsme qui fonde, au nom du Dieu créateur, un optimisme de l’Etre : l’Etre peut se régénérer, par la puissance d’une volonté positive. Ce fut le discours répété des prophètes : « La réussite dépend de vous, pas de Dieu. ». Herzl prophétisait en disant : « Si vous le voulez ce ne sera pas un rêve ! »

Dans cet esprit, les sages d’Israël enseignent : « Quiconque se repend ressemble à un nouveau-né. » La faute est un raté, qui traduit une immaturité de l’Etre, qui grandit par ses échecs ; à condition : de prendre conscience de l’échec et de vouloir s’améliorer. L‘humilité est ici un moteur d’élévation morale et spirituelle.

La téchouva dans la Torah :

La source scripturaire du principe de téchouva se trouve dans notre paracha Nasso (Nombres / Bamidbar V, 5 à 7) : « Et l’Eternel (YHWH) parla à Moïse pour dire : parle aux enfants d’Israël, un homme ou une femme qui commettraient toute faute d’homme, commettant une transgression contre (la loi de) Dieu, cette personne sera coupable. Mais ils confesseront leur faute … »

Maïmonide dans son Michné Torah, (Lois sur le repentir §I et ss.) écrit :

« Tout commandement de la Torah, positif (à faire) ou négatif (à ne pas faire), si un individu le transgresse, soit volontairement, soit involontairement, lorsqu’il fera repentir pour revenir de sa faute, exprimera la confession devant Dieu, béni soit-Il [et pas devant un rabbin ou une autorité quelconque] ainsi qu’il est dit : « un homme ou une femme qui commettront toute faute d’homme … ils confesseront leur faute.… A notre époque, du fait qu’il n’y a plus de Temple, et que l’autel pour l’expiation (kippour) n’existe plus, nous n’avons plus que la téchouva. Car la téchouva fait expiation pour toutes les transgressions. »

De Moïse à Freud :

La notion de confession est très intéressante au plan psychologique, et n’a rien à voir avec une quelconque masochisme. Il s’agit en fait de faire « entendre à ses oreilles ce qui sort de sa bouche ». Nous dirions aujourd’hui : ne pas se raconter des histoires. Assumer ses erreurs est le meilleur moyen de s’améliorer, si l’on veut s’améliorer. Ce principe mosaïque a été retrouvé par le père de la psychanalyse : Sigmund Freund. Toute la cure analytique consiste à dire et à redire sa propre histoire, sa propre mémoire, ses propres désirs, jusqu’à réussir à cerner le plus honnêtement possible son Moi authentique.

Au fond, la Torah demeure audible pour le croyant et le non croyant, car même vis-à-vis de ce dernier, la Torah offre une voie de sagesse.

Philippe Haddad

 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 18:22
Je crois qu'il inutile d'ajouter un mot à ces paroles de bon sens et de paix.
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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 11:11

    

 Que faudra-t-il retenir de la 63e année de l’indépendance de l’État d’Israël qui s’achève ? En guise de bilan, nous avons choisi de retenir, dans l’actualité économique, les dix titres qui continueront à faire parler d’eux dans le courant de la soixante-quatrième année.

1. Les Israéliens se sont lourdement endettés pour accéder à la propriété.

La flambée de l’immobilier a contraint les ménages israéliens à s’endetter pour accéder à la propriété. Dorénavant, le volume total des prêts hypothécaires contractés par les Israéliens se monte aujourd’hui à 202 milliards de shekels, soit 40 milliards d’euros. Pour le seul mois de mars dernier, les Israéliens ont emprunté 5 milliards de shekels (1 milliard d’euros) pour devenir propriétaires. Autre sujet d’inquiétude : 63 % du volume des prêts ont été octroyés à des taux variables, ce qui est considéré comme des crédits dangereux par la Banque d’Israël : les taux peuvent s’envoler et de plus en plus de ménages israéliens risquent de se retrouver dans l’impossibilité de rembourser leurs emprunts.

2. L’automobiliste israélien est une « vache à lait » de l’État.

La hausse continue du prix de l’essence à la pompe agace les Israéliens : le 1er mai, le prix du 95 SP a été porté à 7,62 shekels le litre, soit 1,55 euro. La hausse du cours du brut dans le monde n’est pas la seule cause de l’inflation de l’essence : en Israël, près de 55 % du prix de l’essence aboutissent dans les caisses de l’État. Si en 2006, la fiscalité sur l’essence a rapporté à l’État 10 milliards de shekels, elle lui rapportera 17 milliards de shekels en 2011 (3,5 milliards d’euros), soit + 70 % en cinq ans. La sortie prochaine des premières voitures électriques finira, peut-être, par convaincre le gouvernement que l’automobiliste ne peut pas être mis indéfiniment à contribution.

3. En Israël, on n’a pas de pétrole mais on a du gaz en grande quantité.

La soixante-troisième année de l’État d’Israël aura été l’année de la découverte d’énormes nappes de gaz au large des côtes israéliennes. Dorénavant, les réserves israéliennes totales sont estimées à 700 milliards de mètres cubes de gaz, pour une consommation actuelle de 4 milliards de m³ par an seulement ; autrement dit, Israël a de quoi garantir sa consommation intérieure de gaz pendant plusieurs décennies et même d’en exporter à l’étranger. Si Israël a encore moins de réserves que l’Iran, le Qatar, l’Arabie saoudite et la Russie, il en a davantage que l’Égypte, les États-Unis et les pays d’Europe. Voilà qui tombe bien : l’Égypte menace de doubler le prix du gaz vendu à Israël.

4. Israël est devenu un pays-refuge pour les investisseurs étrangers.

Malgré les nombreux appels au boycott, jamais les investissements étrangers en Israël n’ont été aussi importants : ils sont passés de 8 milliards de dollars en 2005 à 11 milliards en 2009 et à 18 milliards en 2010. Les investisseurs étrangers viennent chercher en Israël les avantages qu’ils ne trouvent pas ailleurs : une main d’œuvre qualifiée et compétitive, un esprit d’initiative, des capacités d’innovation, une stabilité du système financier, etc.

5. Les réserves en devises de la Banque d’Israël explosent.

Pour freiner la baisse du billet vert causée par l’afflux des devises, la banque d’Israël a dû en racheter massivement : au cours de la soixante-troisième année de l’État d’Israël, la banque centrale a racheté 13 milliards de dollars. Le 1er mai dernier, les réserves en devises du pays battaient tous leurs anciens records, en atteignant le montant de 77 milliards de dollars.

6. Israël s’affirme comme une puissance high-tech.

Plus que jamais, la 63e année confirme qu’Israël a bien fait de miser sur la « matière grise » de ses chercheurs, scientifiques et techniciens. Malgré sa petite taille, Israël s’est hissé au tout premier rang mondial pour la part du PIB consacrée aux dépenses de R&D (4,7 %). Sa compétence dans certains domaines dépasse les frontières du pays : technologies de l’information et de la communication, biotechnologies, traitement des eaux, énergies renouvelables, etc. Désormais, les activités liées à la technologie représentent une part importante de l’économie israélienne : en 2010, le high-tech contribuait pour 30 % aux exportations de biens et services, employait 8 % de la population active et contribuait pour 17 % au PIB marchand.

7. Les investisseurs français font confiance en la téléphonie israélienne.

Les Français montrent un intérêt croissant pour la téléphonie israélienne. Il y a quelques mois, deux investisseurs français se sont portés candidats à l’appel d’offre pour devenir le cinquième opérateur mobile d’Israël: Patrick Drahi, patron de Numéricable en France et de Mirs en Israël, et Michaël Golan qui, avec Xavier Niel, a créé et développé Free en France. Si le premier a remporté l’offre, le second reste impliqué dans les médias israéliens. Par ailleurs, France Télécom vient de signer un partenariat avec la société israélienne de téléphonie mobile, Partner. Cet accord permettra notamment de continuer à utiliser la marque “ Orange ” en Israël, tout en permettant à Partner de bénéficier des mêmes prix que France-Télécom auprès des fournisseurs européens.

8. Un médecin des hôpitaux publics est rémunéré au salaire minimum.

Depuis plusieurs mois, un conflit oppose les médecins hospitaliers au ministère des Finances. Ils revendiquent une revalorisation de leur pouvoir d’achat qui a subi, selon leur syndicat, une érosion de 50 % au cours des dernières années. Le conflit s’accompagne d’une « guerre des chiffres ». Selon les fiches de paie que certains médecins ont présentées à la presse, leur salaire horaire ne dépasserait pas les 21 shekels (4 euros), soit tout juste le smic horaire. Pour obtenir un salaire décent, les médecins doivent enchaîner les gardes les unes après les autres. Quant au Trésor, se dit prêt à accorder aux médecins hospitaliers une revalorisation de leur salaire de 18 %, échelonnée sur 6 ans.

9. Le gouvernement refuse de plafonner les hauts salaires.

Après plusieurs mois de débat public autour du salaire indécent de certains grands patrons de l’économie israélienne, le gouvernement israélien a tranché : les pouvoirs publics n’interviendront pas directement pour fixer le salaire des dirigeants des sociétés anonymes. En revanche, l’État se dit disposé à accroître son contrôle sur les décisions du conseil d’administration des sociétés cotées en Bourse. Par ailleurs, une commission interministérielle a fixé certains critères pour déterminer le salaire des dirigeants, comme les intérêts des actionnaires et les performances de la société.

10. Le fromage coûte plus cher que la viande.

Israël est un des rares pays occidentaux où un kg de fromage coûte, en moyenne, deux fois plus qu’un kg de viande. Cette situation est d’autant plus paradoxale qu’une grande partie de la viande est importée de l’étranger alors que le fromage est de fabrication locale. L’explication des experts : les monopoles israéliens de la laiterie (Tnouva et Strauss) font bloc pour briser la concurrence et ils refusent de baisser leur prix. Certes, la hausse des prix est justifiée, partiellement, lorsque le coût des matières premières augmente; mais on n’a jamais vu les prix baisser lorsque les matières premières baissent

Jacques Bendelac,  

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 20:51

1967-2007.jpg

Le premier Juin, nous fêterons le YOM YERUSHALAIM Le jour qui a vu Jérusalem être réunifiée après des millénaires d'exode.

Le jour ou le peuple juif a enfin pu retourner sur le lieu de sa naissance et de son alliance.

Le jour ou Jérusalem retrouvait son peuple et ses enfants.

Nous fêterons ceux qui l'ont libéré Et nous penserons à tous vœux  qui ont perdu la vie dans cette "Bataille de Jérusalem"

Nous nous souviendrons du General Motta GUR zal et de sa voix vibrante sur les ondes de la radio militaire, qui après des combats rue par rue, maison par maison, est arrivé, à la tête de ses troupes parachutistes, devant le Kotel !

Nous n'oublierons jamais cette phrase qui doit à jamais résonner dans nos mémoires " HAR A BAIT BA YADENOU " " Le MONT DU TEMPLE EST ENTRE NOS MAINS "

Sur tous les fronts, les soldats de Tsahal, engagés dans de rudes combats, ont entendu ces mots et ont ressenti une émotion qui leur montrait combien leur combat était sacré et leur sacrifice béni. Tous, religieux ou pas ont pleuré à l'annonce de la libération de Jérusalem.

Nous ne pouvons oublier l'arrivée de RABIN, NARKIS et DAYAN devant le Kotel accompagnées du grand rabbin GOREN, grand rabbin de Tsahal, un Sepher Thora dans les bras et son arme à la ceinture, entonnant le Shema Israël !

Nous n'oublierons jamais que depuis ce jour, tous les croyants du monde ont enfin eu accès à leurs lieux saints.

Jérusalem réunifiée, cœur du peuple juif, redevenait la capitale de la nation juive qui depuis des millénaires pleurait.

Aujourd'hui ,44 ans après, Jérusalem nous est encore contestée.

Les nations arabes en on fait leur revendication principale, eux qui depuis des siècles ne l'ont jamais respectée.

Le monde occidental aveuglé par la propagande cherche à la rediviser .

Israël a déjà fait d'énormes concessions pour obtenir des traités de paix avec 2 de ses voisins. Se retirant de tout le Sinaï et évacuant Gaza au prix de milliers de déplacés juifs qui se sentent encore trahis et  sacrifiés.

Aujourd’hui, comme l'a déclaré le premier ministre israélien Benjamin NATANYAOU lors de son discours devant le congrès américain, Israël est prêt à faire d'énormes et douloureuses concessions, mais des limites doivent et ont été fixées.

Pas de retour aux frontières indéfendables de 1967 Pas de retour des réfugies Pas de négociations avec le Hamas, qui demande encore aujourd'hui la destruction d’Israël.

 Pas de division de Jérusalem.

Le monde doit entendre !

Il doit savoir jusqu'où Israël peut et veut aller.

La Bataille de Jérusalem a été gagnée en juin 1967 mais n'est pas terminée !

L'ovation faite lors du discours de B. Natanyaou a été un message clair donné au président Obama, au monde et aux palestiniens.

Il est aussi important pour les Israéliens quant à leur avenir.

Ils savent que certaines concessions douloureuses seront inévitables mais contre une vraie reconnaissance de l'état juif dans des frontières sures et défendables avec Jérusalem comme capitale.

Ceci afin que les enfants, les petits enfants et les générations à venir de ceux qui ont entendu " HAR ABAIT BAYADENOU " sachent que Jérusalem est à eux pour l'éternité !

GIL TAIEB

 

 

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