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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 09:07
A écouter jusqu'à la fin...
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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 16:06

Ensemmble

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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 09:53

ki tetse

''Lorsque tu partiras en guerre contre tes ennemis….''

 

N’est-il pas surprenant de voir dans ce début de sidra cette phrase « lorsque tu partiras en guerre contre tes ennemis » ?

N’est-il pas évident que l’on parte en guerre contre ses ennemis ?

La Torah utiliserait-elle des mots ou des phrases inutiles ?

Non, bien sur, puisque nous savons que chaque mot et chaque lettre a été dicte par D… a Moise.

Alors, quel est l’ennemi dont on parle ici ? L’ennemi dont il est question est le mauvais penchant, celui qui tient l’homme sous sa dépendance et essai de l’entraîner à mal agir. A l’homme de faire en sorte qu'au lieu de céder, il fasse de ce mauvais penchant son prisonnier, le soumette et le matte.

Cet ennemi se trouve à l’intérieur de chacun d’entre nous. C’est le « yetser ha ra », ce penchant au mal que chacun d’entre nous doit combattre en permanence. Nos maîtres nous enseignent que l’enfant a sa naissance naît avec le penchant au mal, contrairement aux idées reçues, un enfant n’est pas bon et gentil a sa naissance.

Ce phénomène a été voulu par D… pour que nous, parents, nous puissions faire l’éducation de nos enfants, et ainsi leur apprendre à dominer leur mauvais penchant.

Ce savoir-faire éducatif nous a été transmis de génération en génération et ceci grâce a la Torah qui est le mode d’emploi pour comprendre le fonctionnement de la création du monde que D… a voulu.

Dans le verset 11 du chapitre 21, toujours au début de cette paracha, on lit « si tu remarques une femme à l’allure superbe, qu’elle te plaise et que tu veuilles la prendre pour épouse… », nous parlons ici d’une femme étrangère ou interdite. La encore, nous devons partir en guerre contre notre ennemi le mauvais penchant car bien souvent cette attirance est forte et nous devons puiser toute l’énergie qui est en nous pour faire reculer ce mauvais penchant et ne pas succomber a la tentation.

Nous pouvons peut-être ici extrapoler et considérer que cette femme a l’allure superbe, c’est l’argent : que ne ferions –nous pas pour le posséder, au point d’en oublier l’essentiel ?

Ce commerçant était venu trouver son rabbin pour lui demander comment il devait agir pour voir prospérer son négoce. Sans un mot le rabbi prit une petite feuille de papier et inscrivit, d’un cote les deux premières lettres de l’alphabet ב et א et de l’autre les deux lettres suivantes ג et ד il remit cette ordonnance a son solliciteur et le voyant interloque, il lui dit : « rappelle-toi en toute occasion ces quatre lettres car elles contiennent la recette infaillible de la prospérité et du bonheur : Aleph est l’initial de Emouna (loyauté) ; Beth, celle de Bracha (Bénédiction), par contre Guimel est l’initial de Gneva (Vol, fraude) et Daleth, celle de Dalout (misère).

Celui qui agit sans loyauté et sans scrupules verra les ronces lever dans son champ à la place des épis (Job 31,40).

Nous apprenons donc que l’éducation juive est l’obligation qui nous est faite depuis le Mont Sinaï, ou nous avons reçu les tables de la Loi de D… par l’intermédiaire de Moise, ou nos parents ont prêté serment à Dieu en disant « נעשה ונשמע », nous ferons et nous comprendrons.

Nous ne pouvons comprendre que lorsque nous agissons ; Alors, essayons de respecter ce serment et partons en guerre contre notre mauvais penchant. Éduquons nos enfants dans la Torah et retrouvons-nous ensemble pour l’appliquer ici et si D… veut bientôt sur notre terre Israël.

 

 

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 08:31

La Synagogue de Nîmes comme j'aimerais la voir toutes les semaines.

Un rêve ? A vous de me contredire...

Syna Nîmes 860X644

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 15:26

choftim

 « Tu institueras des juges et des policiers dans toutes tes villes » (Devarim 16, 18)

Il y a lieu de comprendre ce que la Torah nous apporte ici de nouveau : il est clair et évident que tout état, pour fonctionner correctement, doit comporter des juges et des policiers pour faire régner l’ordre, et que tous les habitants doivent se plier aux lois et aux règles du pays. Comme l’a dit le Tanna (Avot 3, 2) : « Veillez à maintenir la paix dans le royaume, car sans la crainte de ce dernier, les hommes s’entretueraient. » Ainsi, la logique implique obligatoirement l’institution de juges et de policiers : pourquoi donc la Torah a-t-elle jugé nécessaire de l’ordonner ?

Il me semble que la Torah nous met ici en garde contre notre mauvais penchant. Elle nous demande de fixer des juges et des policiers pour nous-mêmes, pour nous éviter de suivre le conseil de notre yetser hara. En effet, si nous ne plaçons pas de juges pour nos désirs et n’inhibons pas nos plaisirs, nous risquons de nous laisser entraîner par le courant des envies et de tomber au fond de l’abîme.

En effet, le mauvais penchant nous entraîne par la ruse dans le mauvais chemin et introduit en nous le sentiment qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter ni de crainte à avoir. Usant de paroles doucereuses, il nous conduit de manière imperceptible à notre perte. Puis lorsque nous émergeons de notre torpeur et voulons nous repentir, il est déjà trop tard : nous sommes déjà enfoncés dans le monde matériel, submergés de désirs dont il nous est difficile de nous séparer. C’est pourquoi la Torah demande « Tu institueras des juges et des policiers » : ils veilleront sur nous et nous aideront à garder la lucidité afin de ne pas tomber dans les filets du yetser hara et de ses stratagèmes.

A présent, nous pouvons également expliquer le verset (ibid. 17, 15) « Tu te donneras certainement un roi. » La sainte Torah est appelée « roi », elle est la couronne de la Création. Hachem exige que la Torah éclaire nos pas : elle devra nous guider dans toutes nos voies, être notre roi et notre gouverneur. Pour cela, il nous faut placer des juges et des policiers et ne pas laisser le mauvais penchant nous approcher. Voici l’interprétation proposée par Rabbi ‘Haïm Vital sur le verset « Tu institueras des juges et des policiers dans toutes tes villes » : « Nous disposons de plusieurs portes ouvertes sur le monde ; celle de la vue qui correspond aux yeux, celle de l’odorat qui correspond au nez, celle de l’ouïe qui correspond aux oreilles et celle de la parole qui correspond à la bouche. Nous devons verrouiller ces portes-là, en y plaçant des « juges et des policiers ». Il nous faut poser des barrières à chacune de nos entrées : que nos yeux ne voient pas de scènes interdites, que nos oreilles n’entendent pas des paroles de colportage et de médisance, que notre nez ne sente pas des  parfums de débauche, et que notre bouche ne profère pas de propos interdits et légers. Enfin, nous devrons surveiller tous nos actes et n’aller à aucun endroit qui puisse entraîner une transgression. Quiconque agit ainsi et place des juges et des policiers pour préserver tous ses membres de la faute sera concerné par le verset « Ouvrez les portes et que vienne un peuple juste. » D. agira mesure pour mesure avec l’homme : tout comme ce dernier a placé des policiers pour contrôler ses entrées, Hachem lui ouvrira les portes du Ciel, les 310 mondes. »

Nous devons également placer des policiers face à nos mauvaises midot afin de ne pas nous enorgueillir ni nous sentir supérieurs, car l’orgueil est honni de D. D’ailleurs, quiconque agit avec suffisance n’est pas accepté parmi les autres, et même ses plus proches ne l’apprécient pas. Il s’agit d’un grand principe dans le domaine de la paix conjugale : si l’homme se sent fier et au-dessus de sa femme, s’il se considère comme un supérieur à qui tout le monde doit obéir, il détériore la paix de son foyer et détruit sa propre personne. Mais s’il a la sagesse de se comporter avec humilité avec son épouse et de lui pardonner même quand elle le blesse, il établit sa demeure et construit sa résidence. Dans ce dernier cas, D. aussi est content et S’installe parmi eux, comme il est dit (Sota 17a) : « Si un homme et une femme sont méritants, la présence divine réside parmi eux et le nom de D. ‘youd-hé’ réside en leur sein. » A ce sujet, au mariage de mon cher fils Rabbi Moché Aharon, j’ai trouvé la réponse à une question que je me posais. Lorsque nous avons récité la bénédiction « dans le palais duquel réside la joie », je me suis demandé : pourquoi se réjouit-on dans le Ciel lorsque quelqu’un se marie ? Pour quelle raison la joie réside-t-elle alors dans la demeure de D. ? Je pense pouvoir répondre qu’il y a réellement de quoi se réjouir : en effet, la nature humaine incite à vouloir gouverner et dominer les autres. Or au moment d’un mariage, lorsque l’homme déclare à sa femme « Voici, tu m’es consacrée par cette bague », elle devient immédiatement soumise à son mari, rentre sous sa protection et lui appartient. A ce moment précis, elle devient interdite à tous les autres hommes pour ne plus appartenir qu’à son mari : il n’existe pas de plus grande soumission et de plus important don de soi que cela. En effet, elle s’annule et se soumet à son époux. De même, lorsque le marié brise le verre et dit « Si je t’oublie, Jérusalem, que ma droite m’oublie », il se souvient de la destruction du Temple causée par la haine gratuite et en tire l’enseignement suivant : s’il veut préserver l’intégrité de son foyer afin qu’il ne soit jamais détruit, il doit adopter envers sa femme une conduite humble et modeste, et s’éloigner de l’orgueil et de la haine. Même s’il arrive qu’elle le blesse, il doit s’efforcer de rester humble, de céder, de pardonner, de se dépasser et de ne garder ni rancune ni haine. Lorsque dans le Ciel on constate que l’un cède devant l’autre, que les deux font des concessions et acceptent de vivre dans l’amour, la fraternité, la paix et l’amitié, une grande joie naît dans les cieux et se multiplie dans les mondes supérieurs... car la paix est essentielle pour D. C’est pourquoi lors d’une ‘houpa on récite la bénédiction « dans le palais duquel réside la joie ».

Rabbi David Hanania Pinto Chelita

 

 

Haftarath paracha Choftim –

 L’annonciateur de bonnes nouvelles

«  Combien sont beaux sur les montagnes les pieds de l’annonciateur, le héraut de la paix, l’annonciateur de bonnes nouvelles, le héraut du salut, celui qui dit à Sion : Ton Dieu est roi ! » (Isaïe 51, 7).

Pour expliquer ce verset, Malbim se réfère à un autre passage du livre d’Isaïe, que nous avons lu dans la haftara de la parachath Waeth‘hanan  : « Sur une haute montagne, monte, toi, annonciatrice de Sion, élève avec force ta voix, annonciatrice de Jérusalem, élève, ne frémis pas, dis aux villes de Juda : “Voici votre Dieu !” » (40, 9).

L’annonciateur de bonnes nouvelles, pour être mieux entendu, commencera par se poster au sommet d’une montagne. Son premier message sera celui de la paix, de celle que l’on conclura avec l’ennemi. Puis il annoncera le bien, ce bien suprême que sera la construction du Sanctuaire et la restauration de la dynastie de David « quand Hachem retournera à Sion » (51, 8). Il nous fera ensuite l’annonce du salut, du rassemblement des exilés auquel fait allusion le verset 9. Et enfin « il dira à Sion : “Ton Dieu est roi !” », préfigurant ainsi la révélation du règne divin sur toute la terre et auprès de tous les peuples, lorsque «  Hachem mettra à nu le bras de Sa sainteté aux yeux de toutes les nations ; et tous les bouts de la terre verront le salut de notre Dieu » (51, 10).

 

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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 14:54

reeh

La paracha Reeh nous expose quels sont les animaux cachers, et quels sont ceux qui ne le sont pas. Pour ce qui est des quadrupèdes terrestres, la regle est la suivante : Sont cachers ceux qui ruminent et ont le sabot séparé.

En outre de l'aspect legal de cette regle, un enseignement peut en etre tire concernant notre service de D-ieu.

Les deux vecteurs de notre service sont l'amour et la crainte de D-ieu. Il existe dans chacun d'eux deux catégories : La crainte inferieure est la première étape dans notre service : c'est la crainte qu'a un serviteur de son maitre, de qui il dépend. Cette étape, bien qu'insuffisante, est indispensable, ainsi qu'il est dit dans la Michna :
"Sans crainte, point de sagesse".
L'étape suivante est le premier niveau d'amour de D-ieu, appelé "ahavat olam"; l'amour lie au monde. Il se dévoile chez nous par le bais de notre réflexion sur la grandeur de D-ieu, sur le fait que D-ieu, infiniment plus élevé que tous les mondes, les porte a l'existence de façon permanente et continue, les transcende et les
investit tous, depuis les mondes spirituels élevés jusqu'a notre univers matériel et fini, et bien sur nous-mêmes.
Et parmi tout cela, sur quoi D-ieu porte-t-il son amour infini ? Sur son peuple, le peuple juif, ainsi qu'il est écrit : "Non par l'intermédiaire d'un ange ..., mais D-ieu
lui-même, dans toute son essence et sa gloire", et comme ceci est également décrit dans le "chir hachirim". Toute cette réflexion ne peut qu'éveiller un amour profond envers D-ieu, dans notre coeur.
Cette même reflexion sur la grandeur de D-ieu, ainsi que sur son omniprésence, eveille en nous un niveau de crainte supérieur appelee "yiraat haromemout" ou "yirat bochet", c'est a dire "crainte liée a la grandeur", ou "crainte liée a la honte". C'est a dire un honte face a la grandeur de D-ieu, de se séparer ne serait-ce que d'un iota de la volonté divine, telle qu'elle est exprimée dans la hala'ha, la
loi juive.
Quant au second niveau d'amour, il est appelle "ahava raba", ou "ahava betaanouguim". Ceci signifie "grand amour", ou "amour avec délice". Celui-ci ne peut être éveillé par notre propre réflexion ou service. Il est au contraire un cadeau du ciel, offert aux tsadikim en tant qu'avant-gout du monde futur. Pour autant, il peut nous être accessible de façon passagère a certain moments propices du service de D-ieu, lorsque l'on prie avec tout son cœur.

Ces deux vecteurs, donc, la crainte et l'amour, nécessitent un certain équilibre dans le service divin. Nos sages les ont compare aux deux ailes d'un oiseau, sans lesquelles les mitsvot que nous accomplissons ne peuvent s'elever vers D-ieu. De même qu'un oiseau ne peut voler avec une seule aile, de même les mistvot ont besoin de ces deux vecteurs afin de s'élever.

C'est ici qu'intervient l'enseignement de notre paracha. Le sabot doit être séparé, en deux cotes égaux. C'est a dire que la crainte et l'amour doivent être bien équilibrés. C'est dans l'absolu quelque chose de difficile, car chacun est naturellement attire vers l'un ou vers l'autre. L'équilibre entre les deux relève donc d'un effort personnel. Si l'on fournit cet effort, alors on élève effectivement l'animal qui est en nous vers le service divin. Sinon, c'est ce même animal qui nous entraine dans le sens contraire.

Savoir si cet équilibre est atteint n'est pas non plus évident. Notre paracha nous enseigne également qu'un animal cacher doit ruminer.
C'est a dire que l'aliment, bien qu'ayant déjà été mâché, doit l'être a nouveau. Ceci fait allusion a une reflexion approfondie. Il faut effectuer un véritable bilan de nous-mêmes, afin de déterminer si l'on sert D-ieu au mieux de nos possibilités, si l'on a vraiment atteint cet équilibre nécessaire.

Cette semaine est également la troisième des sept semaines de consolation qui suivent le 9 av. Puissions-nous donc y vivre dès maintenant la venue de Machia'h, comme l'annoncent les paroles de la haftara.


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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 15:29

plaquec

Le Club cévenol va procéder le mardi 21 août, à 18 h 30 au col du Mercou (commune de Soudorgues), à l'apposition d'une plaque commémorative relative à l'accueil des Juifs, au cours des années 1940.

La plaque déposée concernera les communes de Lasalle, Soudorgues, Saumane et l'Estréchure.

Le discours au nom du Club cévenol, et de l'équipe d'historiens de Cévennes, terre de Refuge, sera prononcé par le recteur Philippe Joutard, président d'honneur du Club cévenol, codirecteur de l'ouvrage Cévennes terre de refuge 1940-1944, dont la 5e édition, augmentée, vient de sortir et que l'on pourra se procurer sur place.

Cette plaque sera fixée sur le socle du monument à la mémoire de la Résistance au col du Mercou, et portera le texte suivant : "Ici, au cœur des Cévennes, nombre de familles juives ont été accueillies au cours des années 1940. Formant une part importante de la population, elles ont trouvé refuge dans un pays qui puise le goût de la liberté dans sa mémoire huguenote."



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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 14:44

-eloul

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Dimanche prochain, nous entrons dans le mois d’Eloul. A priori il n’y aurait pas grand-chose à dire sur ce mois qui, à l’instar du mois de Heshvan, ne compte ni fêtes ni jeûnes. Mais contrairement à Heshvan, le mois d’Eloul n’est pas qualifié de « mar », amer, car s’il ne connaît pas de dates culminantes c’est que l’ensemble du mois est important.

Dés Dimanche matin, la plupart des communautés séfarades lisent aux offices matinaux les « selihot », ces prières de repentance qui nous préparent à entrer dans les fêtes de Tishri. Il est d’usage de réciter une à deux fois par jour le Psaume 27. Un Psaume du Roi David dans lequel il émet la volonté de résider dans la Maison de l’Eternel, et ce très beau mot intraduisible « Loulé » qui comporte les mêmes lettres que celle du mois d’Eloul et que l’on pourrait trivialement traduire par « oh là là » ! L’on associe également au mois d’Eloul ce fameux verset du Cantique des Cantiques : « Ani ledodi, vedodi li », « Je suis à ma bien-aimée et ma bien aimée est à moi » qui représente la déclaration d’amour la plus aboutie et qui est de surcroit l’acronyme du mois d’Eloul lorsque l’on prend le début des quatre lettres de ce verset du Roi Salomon.

Autant dire que le mois d’Eloul évoque dans la conscience juive l’attachement à Dieu dans ce mois qui précède le Jugement de l’Eternel. Nous venons dire, par conséquent, que nous acceptons par avance la sentence divine. Alors que nous lisions ce Shabbath la Paracha Réeh, nous réalisions à quel point la justice n’est pas un idéal à atteindre mais une exigence. Le mois d’Eloul, nous concerne tous, dans la rigueur qui doit nous gouverner dans notre repentance. Cela est semblable au séder de Pessah, où nous rappelons que chacun a le devoir de faire le récit de la Haggadah, le sage comme l’impie, le savant comme l’ignorant. L’idée de Justice dans le Judaïsme repose sur celle d’égalité. Le Talmud le rappelle, nous sommes tous égaux devant Dieu. C’est peut-être la raison pour laquelle le mois d’Eloul est une ode à l’amour. Dans une relation amoureuse il y a un respect mutuel et un projet commun. Il en est ainsi entre chacun d’entre-nous et Dieu. Le projet commun est celui de la Torah, de son application et de son étude, le respect mutuel est celui qui découle de ce lien particulier entre Celui qui a révélé Sa parole et ceux qui la suivent.

D’après le Rabbin Gabriel Farhi

 

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9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 10:57

ekev

Moïse continue de s’adresser aux enfants d’Israël, leur promettant que s’ils réalisent les commandements de la Torah, alors, «de ce fait», ils prospéreront sur la terre qu’ils s’apprêtent à conquérir et dans laquelle ils vont s’installer conformément à la promesse fait par D.ieu aux patriarches.

 Moïse leur adresse aussi des reproches quant à leurs fautes après la sortie Égypte, rappelant la faute du veau d’or, la révolte menée par Kora’h, et celle des explorateurs, leur révolte contre D.ieu à Tavéra, Massa, et Kivrot Hataava: «Vous avez été révoltés contre D.ieu depuis le jour où je vous ai connus », leur dit Moïse. Mais il revient aussi sur le pardon que D.ieu a accordé après ces fautes, ainsi que sur les deuxièmes tables de la loi qu’Il a transmises après le repentir d’Israël.

 Durant ces quarante années dans le désert, D.ieu a nourri le peuple d’Israël par la Manne afin de lui apprendre que «ce n’est pas seulement par le pain que l’homme vit mais par la parole divine». Moïse décrit la terre dans laquelle le peuple va entrer comme celle «où coule le lait et le miel» et qui est bénie par sept fruits: le blé, l’orge, la vigne, la figue, la grenade, l’olive et la datte.

C’est aussi le lieu où la providence divine (désignée par la métaphore « les yeux de D.ieu ») s’exprime de la manière la plus forte au monde. Il leur demande de détruire les idoles établies par les anciens habitants de la terre de Canaan. Le peuple d’Israël doit exclure l’orgueil de penser que « C’est ma force et la puissance de mon bras qui m’a donné cette richesse ».

 Un passage clé de notre paracha est le second paragraphe du Chéma qui reprend les principes fondamentaux du premier paragraphe (situé dans la paracha de Vaét’hanane) et mentionne la récompense que D.ieu accorde pour l’accomplissement des commandements ainsi que l’inverse (exil et famine) pour celui qui les rejette. C’est aussi dans ce paragraphe que l’on trouve le verset fondateur du devoir de la prière ainsi qu’une référence à la résurrection des morts avec les temps messianiques.

 

 

 

 

 

 

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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 18:28

Nous avions déjà eu droit à toutes les manipulations de la presse française pour tenter de faire disparaître Israël de la carte du monde. Tant que cela venait de journaux soutenant quasi officiellement les terroristes palestiniens cela ne surprenait pas, mais quand le Figaro s’y met, la presse française est tombée bien bas.

En effet sur le site du figaro dédié aux jeux olympiques, le drapeau d’Israël ne figure pas dans la liste des drapeaux des pays participants.

 

COPIE D'ECRAN DU SITE FIGARO

figaro

De l’Allemagne au Venezuela, aucun drapeau ne manque, même la très sympathique Corée du Nord, grande nation de l’Olympisme, n’est pas oubliée, mais le drapeau d’Israël n’y figure pas.

Il est vrai que les Nazis considéraient les juifs comme des sous-hommes incapables de briller sportivement, qu’en 1972 les terroristes palestiniens avaient tentes de faire disparaître physiquement la délégation israélienne, mais là le Figaro fait encore plus fort, il fait disparaître Israël des pays participants aux Jeux olympiques.

Il est utile de rappeler aux « journalistes » du Figaro que la délégation Israélienne aux jeux Olympiques de Londres comporte 38 athlètes, dont certains se sont qualifiés pour la finale de leur discipline.

 

LA DELEGATION DE L' EQUIPE ISRAELIENNE

photo-31-1-300x245

 

Avec un tel manque de rigueur, comment peut-on encore s’étonner que la presse française soit moribonde et vive grâce aux généreuses perfusions de l’état.

 

Remy Marceau – JSSNews

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