Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 09:57

397212 290797394357821 1397846530 n

Nous recommençons maintenant, comme chaque année, la lecture de la Torah depuis le début, c'est a dire a partir de la paracha Berechit.

Celle-ci commence par le verset suivant : "Berechit bara elo-kim et hachamayim veet haarets", c'est a dire : "Au commencement D-ieu créa le ciel et la terre".

Le role de la Torah, comme on le sait, est de nous enseigner comment nous devons nous comporter, quels sont les commandements que D-ieu nous a ordonne.

Paradoxalement, avant même de nous enseigner ces commandements, elle commence par nous faire savoir qui est l'auteur de la création.

Rachi soulève la question suivante : pourquoi la Torah a-t-elle voulu nous enseigner en tout premier lieu la création du monde. Il rapporte a ce sujet la réponse de Rabbi Its'hak : "C'est en application de ce qui est écrit: 'la puissance de ses actions, il la fait connaitre a son peuple afin de vous remettre l'héritage de peuples', car si les peuples du monde viennent dire a Israël: 'Vous êtes des voleurs, car vous avez conquis les terres des sept nations', il faut alors leur répondre ainsi: 'Toute la terre appartient a D-ieu; il l'a créee et l'a donnée a ceux qui sont droits a ses yeux. Selon sa volonté, il la leur a donnée, et selon sa volonté, il la leur a reprise et nous l'a donnée'".

Ce sujet semble d'actualité, et mérite d'être analyse.

Le fait que la Torah ait décide d'écrire cet enseignement avant tous les autres indique qu'il y a un certain fondement dans cet argument que les nations puissent reprocher a Israël, au point que l'on doive le justifier par la propriété divine.

De toute évidence, il est clair auprès de toutes les nations du monde, et ceci en a toujours été ainsi, qu'une terre peut passer de la domination d'une nation a la domination d'une autre nation par voie de conquête.

S'il n'en avait pas été ainsi, le reproche d'être des voleurs aurait alors du être adresse a l'encontre des sept peuples de Canaan, qui les ont pris des mains des descendants de Chem. Le peuple juif, qui descend de Chem, serait par contre sur cette terre de son plein droit.

Une attaque formulée à l'égard d'Israël, lui reprochant d'avoir conquis cette terre serait donc denuee de tout fondement.

Il ne serait pas logique de considérer que l'ordre dans lequel ont été présentés les enseignements de la Torah dépende du risque d'une accusation sans aucun fondement. Force est donc de constater que l'accusation dont parle Rabbi Its'hak relève d'un domaine différent.

Les peuples reconnaissent, certes, qu'un territoire puisse être conquis par un peuple. Mais la conquête opérée par Israël revêt une autre dimension.

Lorsqu'un peuple conquit un territoire, il peut aussi bien en être dépossédé par la suite.

Dans le cas de la terre d'Israël, c'est différent. Lorsque les juifs s'y sont installes, ils ont sanctifie la terre, qui est toujours restée, depuis lors, la terre d'Israël, et qui le restera éternellement.

Que ce soit pendant les périodes ou les juifs ont gouverne sur leur terre, que ce soit pendant celles ou ils y étaient assujettis a d'autres nations, ou que ce soit celles ou ils en étaient expulses, éparpillés dans le monde entier, Israël est toujours restée leur terre. Parmi les 613 commandements de la Torah, nombreux sont ceux qui ne peuvent être appliques qu'en terre sainte, nombreux sont ceux qui ne concernent que les récoltes effectuées sur la terre d'Israël. Les lois qui concernent la sainteté de la terre, celles qui concernent la sainteté particulière de Jérusalem, et celles qui concernent l'emplacement du temple ont de tout temps été respectés.

C'est de cette dimension d'appropriation éternelle de la terre d'Israël que parle Rabbi Its'hak.

Celle-ci, effectivement, ne rentre pas dans le moule des conquêtes que reconnaissent les nations, et ils pourraient effectivement nous accuser de vol. C'est la raison pour laquelle la Torah nous enseigne que ceci est justifie par la propriété divine.

La terre entière appartient à D-ieu, et c'est selon sa volonté qu'elle peut changer d'état, devenir la terre sainte, la terre d'Israël, pour l'éternité.

Et ceci fut effectue en trois étapes: D'abord, il l'a créée et nous l'a donnée. Ensuite, il l'a remise aux sept peuples. Finalement, il la leur a reprise afin de nous la donner, pour toujours.

C'est la raison pour laquelle la Torah commence par le récit de la création du monde, et nous expose les actions des générations qui ont suivi, et ce jusqu'a la sortie d'Egypte. Car c'est dans ces enseignements que l'on trouve la justification de la propriété éternelle du peuple juif sur la terre d'Israël, propriété qu'aucun exil ni aucune revendication ne saurait remettre en cause.

Puissions-nous bientôt vivre en paix sur notre terre.

 

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 11:35

Haroche

Réfugié Juif d’un pays arabe, Serge Haroche remporte le Nobel de Physique

On nous parle souvent des jeunes issus de l’immigration qui n’arrive pas à s’en sortir. Serge Haroche est lui-même un produit de l’immigration, plus précisément, c’est un réfugié Juif des pays arabes. Mais pour une raison que l’on ne sait expliqué, lui, il s’en est sorti. Tellement bien qu’il vient de recevoir le Prix Nobel. Qu’est-ce qui empêche donc les jeunes beurs de France à gagner des Nobel ? Leur culture ? Leur éducation ? La pauvreté ? Les ghettos dans lesquels ils vivent ? En tout cas, on sait une chose: Serge Haroche est peut-être un immigré venus du Maroc, ses parents ont toujours privilégié la « bonne éducation. » Au final, on a un génie qui marche sur les pas d’Einstein…

 Le prix Nobel de Physique 2012 a été attribué mardi à un Français spécialiste d’optique quantique, Serge Haroche, et à un Américain, David Wineland, dont les travaux ouvrent la voie à des ordinateurs surpuissants et des horloges d’une précision extrême.

 Serge Haroche, juif de France, est né il y a 68 ans à Casablanca, d’un père avocat et d’une mère enseignante. Il a quitté le Maroc à 12 ans, quand le pays a obtenu son indépendance. Sa famille préfère ses attaches avec la France, tissées par ses grands-parents, directeurs de l’Alliance française.

 Serge Haroche, Pr. au Collège de France et Officier de la Légion d’Honneur a reçu la prestigieuse médaille d’or du CNRS en 2009.

 Serge Haroche est l’oncle du chanteur Raphaël Haroche, connu sous le simple nom d’artiste de Raphael .

 

 

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 10:28

image010

Le week-end a confirmé une sinistre réalité : il existe en France des groupes déterminés à la violence contre les juifs. Il faut lire les événements de Strasbourg à l'aune de cette simple et cruelle évidence factuelle.

Elle relève d'une actualité récurrente où la police enregistre çà et là une myriade d'agressions de rue : tirs sur la synagogue d'Argenteuil, gamins qui se font arracher leur kippa ou tabasser parce qu'ils en portent une.

Cette évidence cruelle surgit à la "une" de l'actualité dans des circonstances plus dramatiques. Quand, pour la première fois depuis la fin de la guerre, des enfants sont tués en France parce qu'ils sont juifs, avec les crimes perpétrés à Toulouse par Mohamed Merah il y a plus de six mois.

Quand une grenade est lancée en pleine journée dans une supérette casher de Sarcelles, dans la région parisienne, comme il y a deux semaines. Quand la police démantèle un réseau islamiste et le trouve en possession d'une liste de projets d'attaques contre des associations juives de France, comme ce samedi 6 octobre.

Cette violence n'est pas indiscriminée ; elle est bel et bien ciblée. Elle est commise au nom de l'islam, censé inspirer un combat islamiste, djihadiste, al-qaïdiste. Même si ses auteurs, en général convertis de fraîche date et baignant dans le banditisme, ignorent tout de l'islam.

Elle est souvent accompagnée d'un invraisemblable salmigondis idéologique où se mêlent des causes qui ne peuvent, à juste titre, laisser les musulmans de France insensibles : cela va du Proche-Orient à l'Afghanistan.

Mais, élément nouveau et terrifiant, cette violence emprunte aussi, sinon surtout, au vieil anti-sémitisme européen, celui qui avait cours en France à la fin du XIXe siècle. Elle véhicule sur les juifs tous les préjugés racistes de l'époque ; elle réhabilite théories du complot et archétypes les plus ignobles. C'est au nom de cet antisémitisme qu'Ilan Halimi a été enlevé puis torturé à mort par le "gang des barbares" en 2006.

Internet véhicule à plaisir ce renouveau antisémite sur une floppée de site islamistes où la haine des juifs est au cœur d'un discours antioccidental.

Avant et plus encore après le drame de Toulouse, les responsables de la communauté juive avaient tiré la signal d'alarme. Sans être assez entendus, ils mettaient en garde contre la renaissance d'un antisémitisme virulent dans certains quartiers des villes françaises. La mort de Merah a été suivie d'une vague d'agressions contre les juifs.

Telle est la réalité, simple, crue – irréductible à telle ou telle explication géopolitique. C'est une réalité franco-française. Elle ne "résume" pas nos banlieues, mais elle est là. Elle occulte des initiatives admirables où juifs et musulmans luttent ensemble contre les dérives radicales.

L'islam de France ne manque pas de grandes voix pour combattre le racisme antijuif. Elles le font régulièrement, presque rituellement. Mais la prise de conscience doit être nationale : cette affaire-là nous concerne tous.

 

LE MONDE  08.10.2012

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 16:21

get image

C'est la fête de clôture à la fois des solennités de tichri, des fêtes de pèlerinage et du cycle agricole. Chémini Atséret exprime l'allégresse de l'agriculteur au moment de l'engrangement, et la joie du croyant d'appartenir au peuple qui reçut la Torah.

En Israël, Chémini Atséret dure un jour et se nomme aussi Sim'hat Torah.

En diaspora, cette fête de clôture s'étend sur deux jours : Chémini Atséret puis Sim'hat Torah.

Le midrach compare ce jour à un repas privé entre le Saint, béni soit-Il, et le peuple d'Israël. En effet, une trame universaliste traverse toutes les fêtes de tichri : Roch Hachana rappelle la création d'Adam et Eve, couple fondateur de l'humanité.

A Kippour, nous lisons l'appel de Jonas aux habitants de Ninive.

A Soukot, on offrait dans le Temple, 70 taureaux au nombre des 70 nations.

A Chémini Atséret nous retrouvons une sorte d'intimité avec le Créateur. Et par quoi est marqué ce lien ? La Torah, bien sûr ! C'est pourquoi les solennités de Chémini Atséret et son double en diaspora « Sim’hat Torah » sont-elles marquées de la joie de la Torah. A Chémini Atséret nous terminons et recommençons le rouleau de Moïse, car la Torah ne se termine jamais, mais se recommence toujours; De plus à Chémini Atséret nous changeons la formule liturgique de demande de rosée par celle qui mentionne l'Eternel comme « Celui qui fait souffler le vent et tomber la pluie ». De la même manière que nous demandons la rosée ou les pluies de bénédiction, nous souhaitons que la Torah, descendue du ciel, soit toujours une source de bénédictions comme l'eau de la vie et de la purification, pour nous et pour tout Israël.

A Sim’hat Torah, nous dansons en farandoles joyeuses avec les sifré Torah, pour exprimer notre amour débordant pour la parole divine qui est « notre vie, qui prolonge nos jours ».

 

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 16:20

IMG381 1120X752

Samedi 6 octobre

6ème jour de Souccot

Chabbat 'Hol Hamoed

Nous ne prenons pas les Quatre Espèces aujourd'hui.

Office du matin : Office de Chabbat normal. On ajoute Yaaleh Véyavo dans la Amidah.

Le Hallel entier est récité. Pas d'Hochaanot.

Deux rouleaux de la Torah sont présentés aux fidèles.

Lecture de la Torah : Exode 33, 12-34, 26 et Nombres 29, 26-34.

Haftarah : Ézéchiel 38,18-39,15.

On récite la Amidah de Moussaf des fêtes, avec les ajouts spécifiques à Chabbat.

Repas de Chabbat dans la souccah.

Après la tombée de la nuit, on récite la Havdalah.

Le groupe d'invités célestes – Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Aaron, Joseph et David – qui honore de sa présence nos souccahs tout au long de la fête (appelés ouchpizine) est conduit ce soir et la journée de demain par le roi David. Le groupe des ouchpizine'hassidiques – le Baal Chem Tov, le Maguid de Mézeritch, l'Admour HaZakène, l'Admour HaEmtsahi, le Tsema'h Tsedek, le Rabbi Maharach, le Rabbi Rachab et le Rabbi Rayats – est conduit par le Rabbi Rachab.

Les célébrations de Sim'hat Beit Hachoéva se poursuivent. Il est de coutume de danser et de chanter en commémoration des Fêtes du Puisage de l'Eau qui avaient lieu la nuit au Temple au cours de la fête de Souccot.

Dimanche 7 Octobre, c’ est Hochaana Rabbah. Il est de tradition dans de nombreuses communautés d’organiser une veilleé à la Synagogue. L'usage est de réciter le Livre du Deutéronome avant la mi-nuit, et le Livre des Psaumes après la mi-nuit.

 

Dimanche        7 octobre – 21 Tichri

7ème jour de Souccot

Hochaanah Rabbah, veille de Chemini Atsérèt

Nous secouons les Quatre Espèces.

Avant le Hallel, nous retirons du loulav  les deux bagues supérieures. Le Hallel entier est récité, suivi des Hochaanot (on tourne autour de la table de lecture dans la synagogues avec les Quatre Espèces, en récitant des prières dans lesquelles nous demandons à D.ieu une ample subsistance pour l'année qui débute.) Aujourd'hui nous tournons sept fois autour de la table de lecture, après quoi des prières spéciales sont récitées dans lesquelles nous demandons à D.ieu de nous bénir par une pluie abondante. A la fin des Hochaanot, nous prenons un bouquet de cinq branches de saule que nous frappons cinq fois sur le sol.

Un rouleau de la Torah est extrait de l'arche.

Lecture de la Torah : Nombres 29, 26-34.

La Amidah de Moussaf est récitée. Tout au long des demi-fêtes, Yaaleh Véyavo est ajouté dans toutes les prières ainsi que dans les Grâces après les repas.

Ce soir commence la fête de Chemini Atséret.

 

Je vous souhaite à tous de très bonnes fêtes et vous remercie de vos visites régulières

 

 

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 12:31

."La rafle du Vel' d'Hiv"..


ÉMOUVANTE CHANSON ET INTERPRÉTATION..

 

 

chanson de Gilbert Bécaud chantée par Annie Cordy. Elle n'est jamais passée sur aucun média!
Ecoutez cette chanson de Gilbert Bécaud, qui n'a jamais été diffusée et que Bécaud lui-même a sans doute passée sous silence tout au long de sa carrière.


Et pourtant il s'agit bel et bien d'un acte de bravoure, artistique, civique et politique. Du non politiquement correct dans son essence et bien avant l'heure.


Il nous reste l'interprétation magistrale d'Annie Cordy, dans un registre totalement différent de celui auquel elle nous avait habitués.

  

  

 

 

 

  
Merci Bernard pour cette trouvaille...
Partager cet article
Repost0
28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 09:46

sukkot11

Dans le troisième livre de la Bible, Le Lévitique, on lit dans le vingt-troisième chapitre, les versets 42 et 43: «Vous demeurerez pendant 7 jours sous des tentes, tous les indigènes en Israël demeureront sous des tentes, afin que vos descendants sachent que j'ai fait habiter sous des tentes les enfants d'Israël, après les avoir fait sortir du pays d'Égypte. »

Cette fête qui dure pendant 7 jours, s'appelle Souccoth, ou parfois la fête des Tabernacles ou des Tentes et elle a lieu après les fêtes saintes les plus solennelles de l'année juive, Roch Hachana (le jour de l'an juif) et Yom Kippour (le jour des expiations). Cette fête est une façon de se souvenir que les Juifs, en route à travers le désert vers la terre promise, n'avaient pas d'habitations permanentes. Donc les tentes ou les soucca servent à symboliser l'insécurité de la vie du peuple juif.

 Souccoth  est aussi une fête d'automne et de la moisson qui nous rend reconnaissants de la bonté et de la fidélité de Dieu. C'était la coutume aux temps anciens en Palestine, de déplacer tout le monde aux champs et d'habiter des tentes pour compléter la récolte avant les pluies d'automne et pour protéger ainsi les fruits mûrs des voleurs.

D'après la loi qu'on trouve dans le Lévitique, la fête de Souccoth est célébrée chaque année en construisant des tentes qui ressemblent à de petites cabanes ou baraques. En ce temps de réjouissances, ces petites cabanes appelées Souccoth sont construites dans l'arrière-cour pour y accommoder tous les membres de la famille. Ceux qui habitent des appartements transforment leur balcon en Soucca en le décorant de branches et de fruits pour la tête.

RITUEL

 

" Vous prendrez , le premier jour, du fruit de l'arbre Hadar (Ethrog) , des branches de palmier (Loulav), des rameaux de myrte et des branches de saules de rivière ; et vous vous réjouirez , en présence de l'Eternel votre D.ieu , pendant sept jours " (Lévitique 23,40)

Les 4 ESPECES

etrog loulavL’étrog, un citron cultivé en Israël, possède à la fois le goût et l’odeur. Il est comme les fils d’Israël qui ont à la fois la connaissance – odeur – et les fruits des bonnes actions – goût – de l’enseignement de la vie – la Torah.

 Le palmier a des fruits mais pas d’odeur. Il représente ceux qui profitent des enseignements de la Torah, mais ne savent pas en répandre la connaissance. Dans le bouquet il y en a donc une branche.

 La myrte a une bonne odeur, mais pas de fruits. Elle représente ceux qui ont la connaissance de la Torah, mais ne savent pas la fructifier dans leurs actions. Dans le bouquet il y en a trois branches.

 Les deux branches de saule sont sans goût ni odeur. Ils représentent ceux qui n’ont ni connaissance ni action, fruits de la Torah, mais ils font quand même partie du Peuple d’Israël.

 Et c’est en faisant un bouquet de toutes ces quatre espèces de plantes, qui représentent l’ensemble du Peuple d’Israël, que l’on acclame l’Eternel qui a sauvé son Peuple pour en faire son serviteur.

 

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 09:02

haazinou

La plus grande partie de la paracha de Haazinou (« Écoutez ») est composé d'un « cantique » de 70 lignes que Moïse transmit au peuple d'Israël, le dernier jour de sa vie terrestre.

Prenant le ciel et la terre à témoins, Moïse exhorte le peuple en ces termes : « Souviens-toi des jours d'antan, méditez les années, d'âge en âge ; interroge ton père, il te l'apprendra, tes aïeux, ils te diront » de quelle manière D.ieu « l'a trouvé au pays du désert », en fit un peuple, l'a choisi comme Sien, et leur a attribué une terre d'abondance. Le Cantique met en garde contre les pièges de la prospérité – « Mais Yechouroun s'engraisse et se rebelle. Tu deviens gras, replet, bouffi – Il abandonne le D.ieu qui l'avait fait, il méprise le Rocher de son salut, » ainsi que les terribles calamités qui en résulteraient, que Moïse décrit comme D.ieu « détournant Sa face ». Cependant, il promet que D.ieu, à la fin, vengera le sang de Ses serviteurs et se réconciliera avec Son peuple et Sa terre.

La paracha se conclut par l'ordre de D.ieu à Moïse de gravir le mont Nebo jusqu'à son sommet, depuis lequel il contemplera la Terre Promise avant de mourir sur la montagne. « De loin seulement tu verras le pays, tu n'y entreras pas, dans cette terre que Je donne aux enfants d'Israël. »

 

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 11:30

 

Et pourquoi pas ? Et si tous essayaient ?

 

Voilà une bonne résolution et j'espère ne pas être maudit à cause de cette caricature

552010

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 11:38

Yom Kippour

Le but de tout ce que l'on fait à Yom Kippour (jeune, prières et autres) est d'obtenir le pardon, la décision Divine de suspendre le jugement pour nos mauvaises actions. Et pour cela, il faut éprouver une sincère repentance, c'est à dire identifier ces actions, les avouer et regretter ce que l'on a fait. Il est évident qu'un profond désir de ne pas retomber dans ces mêmes erreurs doit accompagner toute repentance.

La perception erronée que Kippour ou Yom Kippour doit être considéré comme un jour de grande tristesse tient probablement au fait que c'est un jour de long jeune (25 heures). Mais le but de cette célébration n'est pas tant la mortification ou punition apportée par l'absence de nourriture, mais surtout d'aider a une réconciliation entre tous les hommes d'une part et d'autre part entre les individus et leur créateur. D'ailleurs le Talmud parle de Yom Kippour comme un des jours les plus joyeux de l'année pour le peuple Juif (Mishna Yoma 8:9).

La plupart de nos coreligionnaires pense faussement qu'il suffit simplement de passer la journée a la synagogue a prier avec passion pour être pardonne par D. de tous nos péchés. Mais la vérité est que les seuls péchés pardonnes a Kippour sont les offenses commises envers D. Les offenses commises contre d'autres personnes doivent, elles, être rectifiées individuellement. C'est pourquoi nos sages nous encouragent à démarrer le procédé de repentance bien avant Yom Kippour et a essayer de rectifier les torts que nous avons tous commis envers d'autres personnes. Aussi n'hésitez pas a contacter la multitude de ceux envers qui vous avez péché tout au long de cette année et demandez leur SINCEREMENT de vous pardonner. Montrez vraiment que vous regrettez ce que vous avez fait et que vous ne le referez jamais. Et d'ailleurs toute victime que l'on approche ne peut trop longtemps refuser le pardon demandé (si la première requête échoue, deux autres requêtes doivent être faites).

Yom Kippour est le seul jeûne mandaté par la Thora (Leviticus 23:27). Le jeûne dure 25 heures et il est également interdit de boire quoi que ce soit, d'avoir des relations sexuelles ou de porter des chaussures en cuir. C'est pour cela que le jour de Kippour, vous verrez plusieurs Juifs vêtus de magnifiques costumes et robes et portant des paires de chaussures de sport en toile.

Les jeunes de moins de 9 ans ainsi que les personnes malades, les femmes qui viennent d'accoucher dans les derniers 3 jours ne sont pas tenus d'observer le jeune.

Le repas de la veille doit être léger.

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0