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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 10:54

Techouva

Lorsqu'un individu se repent et regrette son erreur, concernant la transgression d'une obligation ou d'une interdiction de la Torah, qu'il l'ait fait volontairement ou involontairement, il doit se confesser à Dieu comme la Torah lui en fait obligation.

C'est à haute voix qu'il s'exprimera de la façon suivante :

"Oh ! Dieu. J'ai commis une erreur et ai péché en pleine conscience. Je me suis révolté contre Toi en violant Ta loi en faisant ceci... ou cela... mais je le regrette sincèrement. J'ai honte de mes agissements et plus jamais je ne referai ceci... ou cela".

Cette formulation est l'essentiel du "Vidouye" ou confession.

De même s'il s'agit d'un dommage causé à autrui, le seul dédommagement matériel ne suffit pas, un vrai et sincère repentir est indispensable pour obtenir le pardon divin.

En quoi consiste la Techouvah?

-          Il faut que le pécheur reconnaisse la transgression commise, la repousse de ses pensées et prenne la ferme décision de ne plus jamais la commettre à nouveau.

-          Il lui faut ensuite regretter le passé à un point tel que Dieu qui connait le secret des cœurs puisse témoigner que ce repentant a pris la ferme décision de ne plus jamais commettre cette faute.

-          Enfin il lui faut confesser sa faute à Dieu et exprimer à haute voix ce qui précède.

Yom Kippour est par excellence le jour du repentir et de la confession de ses fautes. Cette confession peut être répétée plusieurs fois, même au cours des différents Yom Kippourim ou même pendant un processus de Techouvah dans le temps (c'est entre autre la raison d'être des 10 jours de pénitence entre Roch Hachana et Kippour).

Il est possible de demander pardon à une personne décédée. Pratiquement c'est aux héritiers du défunt que l'on exprimera ses regrets.

Il est interdit d'être cruel en refusant pardon demandé par son prochain.

On ne peut espérer le pardon à Dieu à l'égard d'une faute commise envers un homme que si l'on a obtenu au préalable le pardon de la personne lésée.

 Il ne faut pas faire seulement Techouvah de péchés où n'entrent en jeu que le geste ou l'acte, mais aussi à l'égard des fautes commises par la pensée ou dans ses attitudes comportementales, lesquelles ont aussi besoin d'être effacées.

En effet, il faut se repentir également de la colère, la haine, la jalousie, la raillerie, l'égoïsme et la cupidité, la poursuite des honneurs, etc.

Un des fondements de la Torah est la liberté qu'a l'homme de choisir entre le bien et le mal, la connaissance du bien et du mal étant innée chez tout individu.

Il ne faut pas commettre l'erreur fréquente de croire que la destinée de l'homme est décidée par Dieu à sa naissance ; chaque individu possède en lui les ressources nécessaires pour devenir un "tsadik" comme Moïse ou un "racha" comme Jéroboam.

Tout homme étant responsable de sa perte comme de sa réussite se doit en conséquence de faire Techouvah et pleurer ses erreurs.

C'est d'une véritable "maladie d'amour" dont doit être atteint celui qui ne pense, ne vit et n'agit que par amour de Dieu, une passion qui le lie à Dieu, d'un lien puissant et de tous les instants, plus fort encore que toutes les passions qui lient des êtres humains entre eux, comme il est dit dans le Chema, "de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir".

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